.
Ces photos sont protégées par les lois sur les droits d'auteur et ne peuvent être utilisées sans mon consentement.


.

dimanche 26 décembre 2010

Décembre 2010 / Un aigle plus que royal

.

Je suis dehors avec Alexandre, mon fils de 23 ans et je discute avec lui.
C’est rare qu’un de mes enfants prête autant attention à ce que je dis, lorsque je parle d’oiseaux. C’est ma passion, pas la leur.
Par exemple il m’est arrivé de leur dire : « C’est formidable! Aujourd’hui, j’ai photographié une paruline tigrée, c’est la première fois que j’en voyais une. » Ou encore : « La paruline bleue s’est posée juste devant moi et…»
Et ils me répondent en se moquant gentiment de moi, avec un enthousiasme feint : « Ah ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Une paruline tigrée! Une paruline bleue! »
Je réalise donc qu’ils ne savent même pas de quel oiseau il est question.
Alors j’en profite aujourd’hui puisqu’Alexandre semble intéressé.
Je lui parle des rapaces car il y en a un qui vient de se poser sur l’antenne de télévision.
Il est superbe.
Il est immense!
C’est la première fois que je vois un aigle, si près de moi.
Il a une aile entrouverte et le soleil lui colore des plumes ébouriffées, brunes, rousses et dorées.
Ça ferait une si belle photo!
« Et regarde sa tête, il y a des plumes qui forment une couronne.
Je ne sais pas si c’est dû au vent ou si cette espèce a vraiment une couronne. »

Et, bien sûr, je n’ai pas mon appareil photo.
Il est en haut dans la chambre.
Le temps d’aller le chercher, l’oiseau sera parti.

À peine l’ai-je pensé, l’oiseau s’envole.

Je dirais qu’il est trois fois plus gros qu’un pygargue à tête blanche.
Je n’ai jamais vu un rapace de cette taille.

« Regarde comme elles sont larges ses ailes.
Ça te permet d’identifier l’espèce »

Et l’oiseau en rejoint deux autres, plus haut dans le ciel.
Je les vois tournoyer, le soleil tout au centre
C’est magnifique!

Je voudrais tant avoir mon appareil photo!

Et…


…je me réveille…

Oui, je sais, moi aussi j’aurais voulu que ce soit vrai.

Je suis certaine d’avoir été influencée par ce superbe documentaire du National Geographic, Sur les ailes des rapaces, que j’ai vu il y a quelques jours mais aussi, par les centaines d’étourneaux venus se régaler dans les vignes de mon voisin.



Eux au moins, je les ai pris en photo… de ma chambre…la fenêtre grande ouverte, à -12 degrés.


Ils n’étaient pas très proches mais les photos sont…acceptables.


Avec celle-ci,


... je lui fais une petite beauté et, à vous qui me lisez, je souhaite:


.