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vendredi 28 janvier 2011

20 septembre 2010 / Les Méchins

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« Pourquoi vas-tu à la mer l’automne ? »
C’est ce que me demandait une amie italienne qui ne comprenait pas ma joie de parcourir les berges du St-Laurent par temps gris et froid.
Pourquoi?
Parce qu’à cette période de l’année, j’ai la plage pour moi seule
J’ai la mer, pour moi seule.
Enfin presque…
Ce matin, voici les amis qui la partagent avec moi.
Le grand héron, qui ne veut pas se faire photographier.


Le goéland marin, lui, en compagnie du goéland argenté immature et de l’eider à duvet, accepte de prendre la pose.


Finalement, sans doute pour se débarrasser de moi, le héron se résigne.


Un goéland argenté adulte, déguste un crabe pour le petit-déjeuner.


Le goéland à bec cerclé me jette un coup d’œil en passant.


Oh! Il y a même un ours dans les rochers!


Mais oui…juste là!


Hahahah!
Et cet après-midi, de la Baie des Capucins, j’aperçois les éoliennes de Cap-Chat.


Les bernaches se reposent avant de reprendre leur voyage vers le sud.


Enfin! Mon premier limicole, un Grand chevalier.
Le bec enfoui dans les plumes, il fait une sieste.


Mais il sait que je suis là. Il m’avait vue.


Je garde une certaine distance pour ne pas l’effrayer.
Pourtant quelque chose parait l’indisposer?


Aaaaaaaaaaaaaatchaaaaaa! Ça ne passait pas!


Boulette de régurgitation ou autre chose d’indigeste?


Allez, hop! Il retourne à la pêche, ça lui a donné une p’tite faim.


Je le laisse…et je vous laisse.
J’ai un souper à préparer…crevettes de Matane, pétoncles des Îles et peut-être un peu de crabe des neiges…
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dimanche 23 janvier 2011

19 septembre 2010 / St-André-de-Kamouraska

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Je suis en train de refermer ma valise, lorsque Robert me lance : « Geneviève, vient voir l’oiseau! Je ne sais pas ce que c’est mais il est assez gros.»
Par la fenêtre de notre chambre située à l’étage de ce joli B&B, j’aperçois un épervier perché sur le dossier d’une chaise de la terrasse.
Je me précipite sur mon sac qui contient tout mon attirail photo. Je change rapidement l’objectif et retourne à la fenêtre.
Il est toujours là.
Je prends quelques clichés à travers la vitre. La fenêtre ne s’ouvre pas.


Et d’en haut, ce n’est pas l’idéal.
Je descends donc à la salle-à-manger, dans le but de faire de meilleures photos.
Je dis à l’aubergiste qui discute avec des clients :
-Ne bougez pas! Il y a un épervier, je vais essayer de le photographier.
Mais trop curieuses, les trois personnes se dirigent vers la verrière.
Mon épervier n’appréciant pas tant d’admirateurs quitte sa chaise.


Vue en plongée, de ma chambre, ce n’était peut-être pas l’idéal mais au moins j’ai pu immortaliser cet Épervier brun.

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