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lundi 14 mars 2011

30 septembre 2010 / Les fous de Bassan






Pas de surprise, le ciel est gris aujourd’hui.


Pour la troisième fois, nous faisons le tour de l’Île.



Les phoques me reconnaissent, maintenant!


À mon passage, ils me saluent de la main! :-D


Les eiders à duvet se laissent balloter par les flots.



Cette fois, nous prenons un sentier plus long, celui qui longe la mer.


Il me semble pénétrer dans une forêt enchantée.


Les champignons font des ronds de sorcières.




Et si celui-ci peut sembler appétissant, gare à qui en prendrait une bouchée!


Du sentier, je peux photographier des phoques qui paressent sur les rochers.


Ou qui aimeraient bien le faire...


Il est plus facile de réussir une photo sur la terre ferme, qu’à bord d’un petit bateau qui tangue, lorsqu’on utilise un 400mm sans trépied.

Un Grand cormoran et un Cormoran à aigrettes se tiennent compagnie.


Je retrouve mes fous.



Bien sûr, j’ai le droit à des scènes identiques à celles de la veille.
Des tendres baisers...


Des prises de becs...


Des regards dans le vague...





Des "maman, j'ai faim!"...


Des effleurements de becs...



Des séances de nettoyage...


et des vols majestueux.







Malgré la lumière plutôt terne, je les photographie et les admire une dernière fois, puis je suggère à Robert que nous partions.
Je vois bien qu’il n’a pas autant d’intérêt que moi à les observer.
Une chose est sûre, il ne s’écoulera pas trop d’années avant que je ne revienne sur l’île.


Panorama

Avec plus de 120 000 oiseaux, l’île Bonaventure accueille la plus grande colonie de fous de Bassan du monde.
60% des petits mourront la première année.
À la fin de l’automne, les fous partent vers le sud des États-Unis.
Beaucoup d’entre eux se retrouveront dans le Golfe du Mexique.
Suite au déversement de pétrole, combien reviendront?

vendredi 11 mars 2011

29 septembre 2010 / L'Île Bonaventure

Ça y est, cette fois nous sommes sur l’ile Bonaventure.
Nous la traversons car les fous se trouvent de l’autre côté.
Un murmure incessant s’amplifie
On y arrive.
Ils sont là.


Des dizaines de milliers de fous de Bassan, des adultes, des juvéniles et même des plus jeunes encore couverts de duvet, occupent l'Île.


Ces derniers, seront-ils prêts à partir pour le Golfe du Mexique dans un mois?


Les juvéniles, de couleur sombre, attendant l’arrivée d’un parent qui les nourrira.



Des adultes arrivent de la mer et retrouvent leurs petits sans difficulté.


Certains, bec contre bec, semblent faire de l’escrime.



Celui-ci cherche sans doute à faire régurgiter l'adulte.


D’autres, se donnent des «p’tits becs » amoureux.



Et il y a ceux qui indiquent clairement de ne pas envahir leur tout petit territoire.


C’est fantastique de pouvoir s’approcher autant d’eux sans les déranger.


À nouveau, le ciel s’assombrit.



Nous devons partir.
Le sentier est boueux et glissant.
Nous risquons de tomber à chaque pas, surtout dans les pentes.
Nous devons marcher une bonne heure avant de rejoindre le bateau.
Robert me promet que nous reviendrons demain, si le temps le permet.