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jeudi 6 mai 2010

Le dimanche, 02 mai 2010 / On déménage!

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Je suis là, au milieu des pruniers en fleur, enivrée par leur capiteux parfum.
La saison est en avance d’environ deux semaines.


Alors, secrètement, bien qu’il soit trop tôt, j’espère voir mon premier colibri.


Les abeilles butinent et bourdonnent.


Les papillons Vulcain ne nourrissent du nectar et s’accouplent.
C’est vraiment joli à les voir, deux par deux, s’envoler vers le ciel.


Lorsque les nuages libèrent le soleil, les fleurs diffusent sa lumière à travers leurs pétales.

Les grenouilles entament un concert qui cesse au bout de quelques secondes comme sur l’ordre d’un quelconque chef d’orchestre imaginaire.

Puis il y a ces cris plaintifs que je prends d’abord pour ceux d’un oiseau. Rapidement je réalise…le raton laveur!

Je me dirige donc vers le noyer cendré.



Dans la cavité de l'arbre, j'aperçois de temps en temps un petit museau et les cris ne cessent pas.

La maman raton laveur arrive à toute vitesse.




Elle grimpe, me regarde…
Je pense qu’elle sait que je ne représente aucun danger pour elle et ses petits.


Elle est essoufflée…



…et s’engouffre dans le trou de l'arbre.



Je ne me suis pas approchée de trop près mais, quand je la vois ressortir avec le petit, je recule davantage.

Je ne sais pas si je la reverrai.
Les ratons laveurs ne restent jamais longtemps avec leurs petits, au même endroit.
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mardi 4 mai 2010

Le mercredi, 28 avril 2010 / Le lendemain

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La température atteindra les 13 degrés en après-midi.

La neige fond.








Ce qui est étrange, c'est qu'à cinq minutes de chez moi, au même moment, il n'y a déjà plus de neige.


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Le mardi, 27 avril 2010 / Ma mie le printemps est à l'envers

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En photo j’ai compris une chose, ne jamais remettre à plus tard.
Ce que je vois aujourd’hui ne sera sans doute plus là demain.
Ou sera différent.

Un oiseau n’attend pas.

Cette lumière de 18,00 sur une fleur, ne sera sans doute pas au rendez-vous demain.

La neige qui tombe au printemps, (dieu merci!) est éphémère.
J’enfile mon manteau d’hiver et recouvre mon appareil photo d’une serviette de bain.






La neige est mouillée.
J’essuie mon appareil et le couvre entre chaque photo.









Je n’hésite pas à m’étendre dans la neige.
Le spectacle est irréel et…j’en fais partie!
Hahaha!







Lorsque je rentre, je suis complètement détrempée.
Il ne m’a fallu qu’un peu de courage pour sortir par ce temps.
N’ai-je pas été amplement récompensée?






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Le vendredi. 23 avril 2010 / 17 ans, ad vitam aeternam

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Être à plat ventre ou dans des positions incongrues pour prendre des photos, voilà l'avantage de croire que j'ai cessé de vieillir à 17 ans!


La thomise, ou araignée-crabe, attend patiemment sa victime.

Étendue sur le sol, je vois les choses différemment.


La dicentra formosa est beaucoup plus gracieuse...




La lumière joue sur les sépales velues de l'anémone pulsatille






En cadrant la viorne trilobée de la sorte, je la transforme en un oiseau fabuleux.



Les abeilles ne sont pas forcément rayées de jaune et de noir et elles peuvent être toutes petites.


Le cognassier du Japon, que j'ai semé il y a trois ou 4 ans, a des boutons floraux gros comme des grains de poivre.




L'omphalodes verna, cadeau d'un ami très cher.



Boutons floraux du berbéris



Le rhododendron dans toute sa splendeur.

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Le vendredi, 23 avril 2010 / Le printemps au jardin

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Ce matin, la lumière est belle.
J'admire les fleurs de mon jardin.











En fin d’après midi, maman raton retourne au nid.







Non! Ce n’est pas Alberto.


C’est le petit bruant chanteur-du rideau-de-ronces.

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