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jeudi 3 mars 2011

27 septembre 2010 - 1 / L'Île...Percé

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Tel que prévu, le ciel est bleu, la journée s’annonce belle.
Je réaliserai donc un rêve.
J’irai sur cette Île.
Lorsque j’avais 12 ans, mon père travaillait sur les trains et il m’a envoyé une carte postale de cette île.
Était-ce l’âge ou l’époque? On avait alors, un réel plaisir à attendre et à recevoir le courrier.
De nos jours, on s’attend surtout à des comptes et à de la publicité.
Jadis, on y retrouvait des cartes postales et des lettres d’outremer, bordées de rouge et de bleu.
Les nôtres arrivaient pour la plupart, de France et d’Espagne.
Et avant de les ouvrir, on admirait le timbre.

Moi, aujourd’hui, j’irai « dans » ma carte postale.
Je me suis levée tôt et je presse Robert qui tarde à le faire.
Ce sont ses vacances et il a besoin de sommeil.
Mais les journées ensoleillées de fin septembre sont plutôt rares.

Nous nous rendons à Percé.
« Je vais acheter les billets » me dit Robert, pendant que je sors mon matériel de la voiture.
Lorsque je le rejoins, il m’annonce tout sourire que cet après midi, nous irons également en excursion pour voir les baleines.
Les baleines? J’adore les baleines. Ce sont des animaux fascinants. Lorsque nous étions sur la Côte Nord, l’an dernier, je scrutais continuellement la mer afin d’en apercevoir.
Et j’en ai vu plusieurs, de la berge.
Mais depuis 7 jours que nous sommes ici, en Gaspésie, je n’ai pas vu, ne serait-ce que l’ombre d’une baleine.
J’en conviens…difficile de voir leur ombre… :)
Lorsque j’entends le fils de la vendeuse lui dire : « Mais ils n’ont pas le temps de descendre à l’Île, s’ils doivent aller aux baleines à 13h00 », je n’arrive pas à cacher ma déception.
Il faut une heure pour se rendre à l’Île. Effectivement nous ne pourrons descendre.
Cette île, c’est elle qui m’a décidée à venir en vacances en Gaspésie.
De la pluie et du temps gris seront au menu des prochains jours.
Et je sais que Robert a voulu me faire plaisir.
-Nous reviendrons, me dit-il.
Nous embarquons et nous nous dirigeons vers le Rocher Percé, emblème de la Gaspésie.


Puis, nous faisons le tour de l’Île…l’Île Bonaventure.
Des phoques gris se reposent hors de l’eau.


De l’autre côté de cette fameuse île, je les vois enfin. Mes fous de Bassan!


Dans les airs, sur les parois des rochers.



Aujourd’hui, je ne les verrai que du bateau.
Nous accostons, les gens se lèvent et descendent, d’autres embarquent. Et moi, je reste assise, triste et déçue.
Avec l’espoir tout de même que je reviendrai les voir de plus près.
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2 commentaires:

  1. Magnifiques, "tes" fous de bassan ! Et quel ciel ! C'est géant ce bleu !!!

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  2. Ce sont des oiseaux superbes!

    C'était LA belle journée.

    Merci Cath!

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