Après une journée de pluie fine, le soleil fait mine de se montrer.
Je sors, il disparait.
Au moins, il ne pleut pas.
Je me promène un peu sur le terrain et vais m’asseoir sur la table à pique-nique, le trépied tout contre moi.
Je ne bouge plus. J’attends.
Les juncos et les merles que j’ai fait fuir, reviennent picorer.

Des dizaines de juncos ardoisés mangent au sol, se poursuivent et se perchent de temps à autre, pour chanter.
Ils babillent sans arrêt.
Plusieurs nichent dans la haie de thuya.
Soudain, tous les oiseaux se réfugient dans les arbres.

C’est le silence complet.
Un épervier brun emporte l’un d’eux.
Quelques secondes s’écoulent et les oiseaux reprennent leurs activités.
Un grand héron traverse le ciel.

Il fait de plus en plus sombre.
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire